Editions : Denoël
Traducteur : Guillaume-Jean Milan
Date de publication : 11 septembre 2014
Prix : 22 euros
Nombre de pages : 332
Synopsis :
Nageuse depuis sa plus tendre enfance et espoir pour les Jeux olympiques, Lidia cherche à tout prix à échapper à un univers familial malsain et oppressant, entre un père alcoolique et une mère dépressive. Elle accepte une bourse sportive pour entrer dans une université au Texas, mais est renvoyée aussi sec pour consommation de drogues et d'alcool. Lidia décide alors de participer au projet d'écriture de Ken Kesey, auteur culte de Vol au-dessus d'un nid de coucou, car, elle en est convaincue, l'écriture est sa vocation.
La Mécanique des fluides n'est pas une histoire d'addiction, d'abus et de perdition : c'est le triomphe implacable du pouvoir des mots et de l'écriture. Un roman coup de poing sur la résilience, dans lequel le récit autobiographique est magnifié par une écriture originale et percutante.
Mon avis :
Merci aux éditions Denoël pour l'envoi de ce livre !
Dans La Mécanique des fluides, une autobiographie, on découvre l'auteur, Lidia, qui nous raconte des souvenirs de sa vie. Elle laisse libre cours à ses pensées et ne les organisent pas, nous les contant tels qu'ils viennent. Le résultat final semble un peu brouillon, mais j'ai personnellement beaucoup aimé ce manque de structure. De plus, l'écriture de l'auteur est très originale; au début, j'ai été un peu interloquée par cette façon d'écrire, mais je lui ai trouvé un certain charme. Cependant, cela reste un style d'écriture difficile à lire et peu fluide, ce qui fait que, même si le livre ne compte que 330 pages, il est assez long à lire.
Au vu du résumé, je m'attendais à être totalement prise par l'histoire, à savoir celle de Lidia qui, après avoir consommé drogues et alcool, est renvoyée de son université et réapprend à vivre grâce à l'écriture. Malheureusement, je n'ai pas du tout retrouvé ça dans le livre. J'ai eu l'impression que les trois quarts étaient consacrés au sexe et à l'alcool et que le thème de l'écriture apparaissait seulement dans le récit par petites touches. J'ai donc été déçue par cela, car je n'ai pas ressenti cette force des mots qui était censée aider Lidia à s'en sortir.
Mais ce qui m'a le plus dérangée, et la raison pour laquelle je n'ai pas passé un très bon moment avec ce livre, c'est le langage. Cru, vulgaire, il est tout ce que je déteste. Lidia parle de sexe sans tabou, ce qui en soit n'est pas dérangeant, mais elle le fait avec des mots si obscènes, que ça en devient choquant. Avec un langage plus fin, je suis certaine que j'aurais davantage apprécié ce livre.
En revanche, j'ai été très surprise par la fin; elle est assez peu en adéquation avec le reste du récit, mais je l'ai trouvée très belle et j'aurais aimé avoir plus de passages racontés de cette manière.
En conclusion : J'ai été déçue par ce livre à cause du langage trop cru et vulgaire. Néanmoins, j'ai aimé la structure des épisodes racontés par Lidia.
Je passe mon tour :( le langage cru et vulgaire, ce n'est définitivement pas pour moi !
RépondreSupprimerAh mince désolée que ça t'ai déçu... Je n'ai pas vu beaucoup d'avis de celui ci mais pas sure que ça soit pour moi...
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