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jeudi 20 novembre 2014

"La Soif primordiale" de Pablo de Santis


Fiche technique :
Editions : Folio
Traducteur : François Gaudry
Prix : 7.40 euros
Nombre de pages : 273

Synopsis :

Dans la Buenos Aires des années 1950, à l'ombre de la dictature, Santiago, un jeune provincial réparateur de machines à écrire, se retrouve par hasard responsable de la rubrique ésotérique du jour où il travaille et informateur du ministère de l'Occulte. Malgré son scepticisme à l'égard du surnaturel, Santiago assiste à une rencontre de spécialistes des superstitions, y est témoin d'un meurtre et mis en contact avec "les antiquaires", des êtres extraordinaires qui vivent dans la pénombre entourés d'objets anciens, vendent de vieux livres et sont la proie d'une soif primordiale, celle du sang. Le hasard ou le destin, mais surtout un étrange amour, puissant et troublant, amèneront Santiago à ne plus résister à cette soif et il devra alors chercher à survivre, peut-être pour l'éternité, dans un monde hostile.

Mon avis :

J'ai tout de suite été attirée par la couverture de ce livre, une couverture remplie de livres. J'étais aussi intéressée par le fait que l'histoire se passe en Argentine, ce dont je n'ai pas tellement l'habitude. Je remercie les éditions Folio pour cette lecture.


La Soif primordiale est un roman qui revisite le célèbre mythe du vampire. D'emblée, le lecteur comprend que l'histoire tourne autour de ces créatures, bien que le mot "vampire" ne soit jamais écrit : ici, ils sont appelés "les antiquaires", puisqu'ils se passionnent pour les vieux objets. Les antiquaires craignent la lumière du jour et ressentent une soif qui les torture; pour éviter de boire du sang, ils peuvent se boire le contenu d'une fiole qui ne leur procurera pas le même plaisir que du vrai sang, mais qui calmera leur soif. Habituée aux vampires des livres young-adult, j'ai aimé découvrir ce nouveau genre de vampires et, il n'y a pas à dire, le mythe est parfaitement réinventé !

C'est dans une atmosphère très sombre que se déroule l'histoire. On imagine les petites ruelles de Buenos Aires, les vieux hôtels et les librairies où les livres s'entassent dans la pénombre. C'est une ambiance très spéciale, très obscure. L'histoire de l'Argentine n'est un thème vraiment abordé, à part une ou deux fois, ce qui pourrait gêner certains lecteurs mais qui m'a plutôt plu (je n'aime pas quand l'auteur donne l'impression de donner un cours d'histoire).

J'ai mis pas mal de temps à lire ce livre car le rythme est très lent. Bien qu'il se passe pas mal de choses, j'ai trouvé le récit empreint de langueur et j'aurais aimé qu'il y ait plus de dynamisme. Pourtant, c'est certainement le style qui me fait dire ça puisqu'assez paradoxalement, dans l'histoire, les années passent sans que l'on s'en rende compte, comme si, comme les antiquaires, nous avions des centaines d'années devant nous.

En conclusion : L'ambiance du livre et le mythe du vampire m'ont beaucoup plu mais il m'a manqué un rythme plus soutenu pour que je ressorte pleinement satisfaite de cette lecture.



5 commentaires:

  1. C'est vrai que le livre a l'air d'avoir toute une atmosphère! Cette histoire de vampires réinventés m'interpelle beaucoup... ça donne envie!:)

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  2. Je ne connaissais pas du tout ce roman mais pourquoi pas le lire un jour !

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  3. L'histoire a l'air vraiment pas mal mais les rythmes trop lents ne me plaisent pas =(

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  4. Ce livre aurait pu me plaire mais le manque de rythme m'embête :(

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  5. Dommage pour le manque de rythme... car le thème m'aurait bien plu ; je le note quand même , au cas où :-)

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