"Passenger" (tome 1) d'Alexandra Bracken

Fiche technique :

Editions : Milan
Traductrice : Leslie Damant-Jeandel
Prix : 17.90 euros
Nombre de pages : 478

Synopsis :

New York 2016
Londres 1940
Angkor 1685
Paris 1880
Damas 1599

Etta et Nicholas n'auraient jamais dû se rencontrer : elle, une jeune New-Yorkaise de 2016; lui, un fils d'esclave vient au XVIIIe siècle. Pourtant, les voilà projetés ensemble dans les couloirs du temps à la recherche d'un mystérieux astrolabe. Une quête périlleuse. Une idylle impossible.

Mon avis :

Passenger, c'est un livre qui me faisait envie depuis sa sortie aux Etats-Unis. J'avais donc beaucoup d'attentes pour cette lecture et j'en ressors malheureusement assez mitigée.

Alors qu'elle est sur le point de monter sur scène pour jouer au violon, Etta se retrouve projetée sur un bateau au beau milieu de l'Atlantique en 1776. Elle rencontre alors Nicholas, qui deviendra son partenaire d'aventures, et se retrouve impliquée dans une sombre affaire familiale. Voilà qu'elle doit maintenant se mettre à la recherche d'un astrolabe, ou sa mère mourra. L'histoire est addictive et bien recherchée à mon avis. J'avais à chaque fois envie de lire la suite pour découvrir de nouvelles révélations. Les éléments sont nombreux, que ce soit au niveau de l'univers, des secrets ou des personnages; il y a pas mal de surprises. Cependant, malgré ces points positifs, plusieurs aspects m'ont dérangée dans ma lecture.

Tout d'abord, le thème du voyage dans le temps est quelque chose que j'aime énormément dans les livres, mais je trouve qu'il n'est pas très bien exploité dans ce premier tome. Alors certes, des voyages dans le temps, on en a à revendre ici et l'on visite différents pays à différentes époques. Mais, justement, j'ai trouvé tous ces voyages beaucoup trop rapides et nous n'avons qu'un aperçu de chacun d'entre eux. C'est assez frustrant car, alors qu'Etta et Nicholas repartaient déjà pour une autre époque, j'avais la sensation de n'avoir que touché du doigt la précédente. J'aurais préféré qu'il y ait moins de voyages, mais plus approfondis. Le Paris de 1880, par exemple, semblait très prometteur.

Le second point qui m'a laissée perplexe, c'est la relation entre Etta et Nicholas. On le devine dès le départ, un lien va rapidement se créer entre eux. Malheureusement, leur romance devient beaucoup trop présente. Ainsi, au beau milieu d'une scène peine de suspense et de tension, Etta et Nicholas ne trouvent rien de mieux à faire que soupirer d'amour l'un pour l'autre. J'exagère un peu, évidemment, mais l'on retrouve bel et bien des phrases niaises là où elles n'ont rien à faire, ce qui m'a gênée. Oui, j'aime qu'il y ait des romances dans les livres que je lis, mais je m'attends, dans ce genre de livres, à ce qu'elles restent secondaires, ce qui n'est pas le cas ici.

En conclusion : Un livre qui ne m'a qu'à moitié convaincue. Je pense malgré tout lire le second tome, car je suis curieuse de voir la tournure des événements. Néanmoins, si vous voulez lire une saga sur les voyages dans le temps, je vous conseille plutôt la trilogie des Gemmes (Rouge Rubis etc…) (que j'ai adorée !).

Merci aux éditions Milan pour cet envoi.