Boston Girl [épisode 1] : Les préparatifs et l'arrivée à Boston

Coucou tout le monde !

Mon idée de base avec cette série d'articles était simplement de vous montrer des photos. Mais j'ai reçu pas mal de questions ici et sur les réseaux sociaux concernant mon semestre d'échange aux USA et j'ai donc décidé d'adopter un autre style et d'en faire comme un journal de bord (surtout que quand je tweet à ce propos, c'est-à-dire tout le temps, ça a l'air de vous plaire). Mais si je vois que ça vous ennuie, je rechangerai haha.

Sujet de ce premier article :

(qui ne sera pas le plus passionnant haha)

Les préparatifs et l'arrivée à Boston !

• Le comment du pourquoi :

L'envie de faire un semestre à l'étranger m'est venue d'un coup. Un jour, je me suis levée avec l'envie irrésistible de partir. De toute façon, je savais que c'était indispensable pour mon futur : j'étudie l'anglais, dans le but de devenir prof et étudier dans un pays anglophone est évidemment un énorme plus pour mon CV. De nombreuses destinations étaient au choix dans mon université. J'ai éliminé l'Angleterre (trop proche, j'avais besoin d'un vrai dépaysement et surtout de ne pas être tentée de rentrer chez moi pendant le semestre) et l'Australie (trop loin, les billets d'avion coûtaient trop cher). Me restaient donc les USA et le Canada. Pour mon dossier, j'ai dû sélectionner trois villes : Boston, Toronto et Vancouver ont été mes choix. J'ai finalement été retenue pour mon premier choix, Boston, après une très longue attente (je checkais mes mails toutes les trois secondes).

Je ne vais pas trop parler de toute la paperasse que j'ai dû faire, le but n'est pas de vous décourager. Un seul conseil : soyez tenaces si vous voulez partir et battez-vous contre l'administration ! Sachez juste que si j'ai pu partir à Boston, c'est parce que mon université avait un partenariat avec Boston University; ainsi, je n'ai pas à payer les frais de scolarisation (heureusement parce que 50'000 dollars le semestre euh… comment dire ?). Je paie ma chambre sur le campus et ma nourriture. J'ai aussi eu la chance d'obtenir une bourse qui me permet de payer une partie des frais.

• Les préparatifs et le logement :

Après avoir rempli encore plus de paperasse pour mon logement et mon inscription aux cours, j'ai pu commencer à me préparer à partir (surtout par rapport à ma jument que j'ai dû changer d'écuries pour la mettre en vacances au pré). Je n'ai pas été franchement stressée par mon départ, à part évidemment les deux ou trois derniers jours. Je crois que tout était tellement abstrait que je ne réalisais pas ce qui allait arriver. Le moment le plus difficile a été de quitter ma jument et, surtout, mon chat. Je crois avoir rarement autant pleuré qu'à ce moment-là.

Seulement quelques jours avant mon départ, j'ai appris que je partagerais ma chambre avec une colocataire (roommate) et que je serai logée dans un hôtel à proximité de l'université. J'étais au courant de cette probabilité car les étudiants d'échange sont nombreux au semestre d'automne et ne peuvent pas toujours être logés sur le campus. Un peu déçue au départ, j'en suis finalement contente : nous sommes environ 80 étudiants d'échange dans l'hôtel (le campus étant de toute façon divisé en plusieurs bâtiments, ça ne change pas grand chose) et il a été plus facile de s'y faire des amis. En plus, nous sommes dans un quartier hyper sympa, nous avons une piscine, la chambre est nettoyée deux fois par semaine et nous avons eu moins de choses à acheter (oreiller, draps etc étant fournis). L'hôtel se trouve à 15 minutes à pied de l'université (soit la même distance que plusieurs autres annexes du campus).

• L'arrivée :

Je suis partie le 28 août au matin de chez moi. Après une escale à Madrid et 8h d'avion, je suis arrivée à Boston où j'ai été accueillie par une amie de longue date de mon père. Elle m'a accompagnée à mon hôtel à Harvard où je suis restée jusqu'au mercredi 30 (jour où j'avais ma chambre au campus). La photo de gauche est l'université d'Harvard, magnifique).

Le mercredi arrive enfin; j'étais stressée de découvrir ma chambre et… ma roommate bien sûr. Dire que j'ai été déçue par ma chambre serait un euphémisme. Je l'ai détestée dès que j'y suis rentrée : sombre (à 14h on dirait qu'il fait nuit), sans fenêtre (ou plutôt avec une fenêtre qui donne sur un couloir intérieur, donc impossible d'avoir de l'air frais) et avec des petits lits très proches l'un de l'autre… c'est sûr, ça ne fait pas rêver. Une bonne chose : je suis logée tout au fond du couloir, ce qui fait qu'au moins la chambre est tranquille et que personne ne passe devant ma fenêtre. Après 3 semaines passées ici, je commence même à m'y habituer.

Ma roommate de Madrid n'est arrivée que 5 jours plus tard. J'ai toujours eu ma propre chambre et l'idée de la partager pendant 4 mois m'angoissait comme pas possible. Je rêvais secrètement que ma coloc n'arrive jamais. Mais le lundi suivant, en rentrant de ma journée, elle était là, affublée d'un sweat-shirt Gryffondor : autant dire que ça commençait bien ! Je crois que je suis vraiment bien tombée : on s'entend hyper bien, on a beaucoup de points communs et la colocation se passe bien pour le moment. Et finalement, c'est sympa d'avoir quelqu'un à qui raconter sa journée le soir, regarder des films ou sortir (parce qu'en tant qu'espagnole elle aime bien sortir haha). 

Dans le prochain épisode :

(oui je sais j'en fais trop)

L'Orientation, mes premières rencontres et les cours

PS : J'essaierai de mettre plus de photos dans les prochains articles.