"The Vanishing Girl" (tome 1) de Laura Thalassa

Infos pratiques :

Maison d'édition : Michel Lafon
Traductrice : Annaïg Houesnard

Prix : 15 euros
Nombre de pages : 366

Synopsis :

Chaque nuit, Ember disparaît. Elle peut alors se téléreporter n'importe où : à l'étranger ou dans la chambre du garçon qui lui plaît... Après dix minutes, elle réapparaît là où elle s'est évaporée. La jeune femme a toujours réussi à dissimuler ce don incroyable, jusqu'au jour où le séduisant Caden la kidnappe. Elle comprend alors que son pouvoir est une arme et que certains sont prêts à tout pour se l'approprier.
Enfermés dans une base secrète du gouvernement, Ember et Caden s'allient contre leur gré pour assurer des missions de téléportation toutes plus risquées les unes que les autres. Mais Ember est prête à tout pour retrouver sa liberté. Même si cela signifie un dangereux rapprochement avec Caden...

Mon avis :

Ember a la capacité de se téléporter pendant son sommeil, mais ce uniquement pendant dix minutes. Un jour, elle apprend qu'elle fait partie d'un plan gouvernemental et qu'elle doit utiliser son don lors de missions qu'elle effectuera en compagnie de Caden, avec qui elle a été associée. Ce premier tome se lit vraiment très bien; on entre tout de suite dans le vif du sujet, le style est aéré et assez dynamique et l'histoire est intrigante.

Mais malgré ces points positifs, je n'ai pas plus apprécié que ça le roman. Encore une fois (et j'ai l'impression que c'est une critique que je fais très régulièrement), la romance est beaucoup, beaucoup trop présente. J'ai toujours l'impression d'avoir été dupée quand on me vend un livre fantastique, avec une intrigue qui a l'air super chouette, et que je me retrouve à lire de la romance. Parce que The Vanishing Girl, c'est avant tout l'histoire d'Ember et Caden, qui tombent quasiment amoureux au premier regard, de l'évolution de leur relation, des hésitations d'Ember qui n'a pas envie de se jeter dans ses bras tout de suite...

Honnêtement, leur duo fonctionne bien, je n'ai rien à leur reprocher et j'ai plutôt trouvé leur relation mignonne. Il y avait quand même quelques clichés, quelques (grosses) facilités, mais ça ne m'a pas dérangée outre mesure. Le souci, c'est qu'évidemment tous les côtés fantastique/don de téléportation/missions gouvernementales sont complètement mis de côtés au profit de la romance, et c'est tellement dommage. Les moments de missions ont d'ailleurs été mes préférés et j'étais très intriguée par le personnage d'Aidan dont chacune des apparitions permet à l'enquête personnelle d'Ember d'avancer.

En conclusion : C'est donc un roman qui, pour moi, ne révolutionne pas le genre malgré un concept prometteur. Je l'ai lu comme un guilty pleasure, une lecture addictive mais trop marquée par la romance, ce qui m'aura dérangée. Je ne pense pas que je lirai la suite...

Merci aux éditions Michel Lafon pour cet envoi.