Synopsis :
Nous sommes à Naples, dans l’immédiat après-guerre. Un jeune orphelin, qui deviendra plus tard le narrateur, vit sous la protection d’un concierge, don Gaetano. Ce dernier est un homme généreux, attaché au bien-être du petit garçon qui grandit à ses côtés. Il lui apprend à jouer aux cartes, lui montre comment se rendre utile en effectuant de menus travaux. Mais don Gaetano possède un autre don : il lit dans les pensées des gens. Il sait par conséquent que son protégé reste hanté par l’image d’une jeune fille entraperçue par hasard, un jour, derrière une vitre au troisième étage…
Après avoir lu Tu, Mio du même auteur pour mon cours d'italien, je me suis dit que j'allais sortir ce petit livre de poche (158 pages) de ma PAL afin de pouvoir comparer ces deux livres. Alors que j'avais bien aimé Tu, Mio, Le jour avant le bonheur est malheureusement pour moi une grosse déception.
Alors, pourquoi une déception ? C'est bien simple : j'ai eu l'impression de lire la même histoire que Tu, Mio. En effet, les personnages sont pour moi identiques : même rôle, même caractère, pratiquement même histoire. Ici aussi, on suit un narrateur dont on ne connaît pas le nom, qui est obnubilé par une jeune fille, avec qui il entretient une relation qui sort un peu de l'ordinaire. Dans ce livre, il apprend également à devenir un homme et l'un des thèmes est, par conséquent, le passage de l'adolescence à l'âge adulte.
Don Gaetano m'a énormément fait penser à Nicola : ils agissent tous deux comme un père pour le narrateur, ils ont tous deux vécu la guerre dont on a de longs récits. De plus, ce ne sont pas des hommes qui aiment parler et le silence est très présent dans chacun des livres.
Mais il n'y a pas que cela qui m'a gênée. Dans Tu, Mio, l'histoire avec Caia était traitée à peu près pendant tout le roman. Ici, on a l'impression que l'intrigue tourne autour d'Anna, mais... il ne se passe rien ! Les deux jeunes se retrouvent, se voient un ou deux jours et c'est tout. Alors que le narrateur ne cesse de dire qu'il est fou amoureux de la jeune fille. Ajoutons également que, après avoir lu le résumé, je m'attendais évidemment à ce que le côté fantastique du roman soit plus présent (don Gaetano lit dans les pensées des gens). En réalité, j'ai plutôt le sentiment que ce "don" est plus métaphorique qu'autre chose, mais je n'en suis même pas sûre. Il n'y a donc aucun fil conducteur, ce que j'ai beaucoup de peine à apprécier.
En conclusion : Une grosse déception pour ce livre, et à mes yeux une pâle copie d'un livre écrit précédemment par le même auteur.
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