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mercredi 22 janvier 2014

"L'Herbe bleue"

Synopsis :

Elle a quinze ans lorsqu'elle découvre la drogue à son insu. Malgré des sensations extraordinaires, elle est effrayée et se promet de ne plus y toucher. Mais bientôt, le désir incontrôlable de continuer la rattrape. L'adolescente sombre alors dans l'enfer de la dépendance, et sa vie n'est plus qu'angoisse et détresse.
Ce journal est le témoignage d'un inévitable engrenage. Un texte poignant qui ne laisse pas indifférent.








Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre de la septième session du challenge Livra'deux pour Pal'addict. Cette fois-ci, ma binômette était Melymelo, et je suis très contente d'y avoir participé avec elle.

Lorsque j'ai acheté ce livre il y a un an, c'était dans le but de livre un témoignage, un vrai. Malheureusement, j'ai appris quelques mois plus tard qu'il s'agissait en réalité d'un faux témoignage, écrit par une psychologue américaine. Du coup, pendant toute ma lecture, je ne savais pas à quel point je pouvais croire ce qui était écrit.

Par conséquent, j'ai trouvé les faits racontés dans ce livre démesurés. Pour commencer, en le lisant, on a l'impression que plus de la moitié des jeunes, pendant les années 1970, se droguaient, et ce dès leur plus jeune âge (à un moment, la jeune fille qui tient le journal -on ignore son prénom- vend de la drogue à un enfant de 9 ans). Honnêtement, je ne connais rien de cette époque hippie, mais j'ai beaucoup de peine à croire ce genre de choses (quelques cas isolés, j'y crois volontiers, mais en faire une généralité, pas vraiment). De plus, dès que le personnage principal rencontre une nouvelle personne, c'est aussi "un camé", pour reprendre ses mots. S'ajoutent à tout cela le fait qu'elle devienne immédiatement accro à la drogue, et que la consommation de celle-ci amène irrémédiablement à la débauche sexuelle et autres vices. J'ai donc souvent eu l'impression de lire un écrit moralisateur qui essaye, à force de clichés, de montrer que "la drogue, c'est mal" (je caricature un peu).

Attention, malgré ce que vous pouvez pensé à ce stade de ma chronique, plusieurs points m'ont plu. Tout d'abord, j'ai bien aimé le fait que ce soit un journal intime. L'héroïne (non, je ne ferai pas de jeux de mots douteux) se confie et raconte ses "voyages". Ce sont des passages affreux, déstabilisants, sombres.... bref, vous voyez le genre. Mais ce sont ces passages qui font la force de ce livre, car ils sont tout simplement poignants. D'ailleurs, j'ai été très touchée par ce qui arrive à cette jeune fille, car on voit qu'elle désire s'en sortir mais qu'elle n'y arrive tout simplement pas. Du coup, j'ai eu beaucoup de peine à m'arrêter de livre ce livre, ce qui est assez paradoxal vu le sujet difficile qu'il traite. Par contre, pour ce qui est du vocabulaire utilisé, j'ai parfois été mal à l'aise, en particulier lorsque la jeune fille parle des homosexuels. Les mots "tapette" et "gouine", employés plusieurs fois, m'ont assez choqué.

Malheureusement, la fin m'a beaucoup déçue et je ne l'ai pas vraiment comprise. A mon avis, elle tombe comme un cheveu sur la soupe et est, pour moi, sans intérêt. Elle sert simplement à ajouter un élément au côté moralisateur du livre.


En conclusion : Je n'ai pas su à quel point je pouvais faire confiance en ce livre, car l'auteur semblait exagérer beaucoup de choses. En revanche, il s'agit incontestablement d'une lecture poignante.


10 commentaires:

  1. Ah c'est dommage si tu n'as pas pu être entièrement satisfaite de cette lecture, c'est sur qu'un vrai témoignage aurait eu plus de force car un psychologue ne peut pas retranscrire pleinement le sujet

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  2. C'est vrai que j'aime bien où s'arrête et où commence la part de vérité d'un récit. A voir donc :)

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  3. D'après ce que j'ai pu lire, la psychologue ayant écrit ce livre s'est beaucoup inspiré des vies des drogués avec lesquels elle travaillait. Je n'ai appris que récemment que ce n'était pas un ouvrage autobiographique, c'est pourquoi, même si j'ai toujours trouvé que c'était un livre "coup de poing", j'ai décidé de ne pas le relire

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  4. C'est dommage que ce ne soit pas un vrai témoignage ! Il m'aurait plus intéressé si ça avait été le cas ... :/

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  5. Ah, quand je l'ai lu je pensais que c'était un vrai témoignage, du coup j'ai vraiment accroché, sinon je pense que j'aurais effectivement moins apprécié... Je voulais le relire mais je pense que je vais éviter, pour rester sur une bonne impression !

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  6. Il y a un soucis avec blogger je crois, comme tu es dans mes abonnements je peux voir ce que tu as publié hors depuis ton bilan de 2013 ça me mettait que tu n'avais rien publié...mais si tu as publié donc je ne comprend pas désolé de ne pas être venue sur ton blog du coup! Je n'ai jamais lu ce roman mais je pense que je devrais le faire :).

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  7. Je l'ai lu il y a plusieurs années, je devais avoir maximum 13 ans et ce livre m'a traumatisé. J'ai su un peu plus tard que ce n'était pas un vrai témoignage mais c'est vrai qu'une fois qu'on est au courant, le livre perd de son côté émouvant pour prendre une dimension très moralisatrice : la drogue c'est mal. C'est dommage...

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  8. Je l'avais lu plus jeune et j'en garde un souvenir assez brumeux... il me semble que j'avais bien aimé :)

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  9. C'est dommage que tu n'aies pas accroché... J'avais adoré ! Même si je savais qu'il s'agissait d'un témoignage fictif (Balancé par Marie, hahaha !), j'avais réussi à en faire abstraction ;)

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  10. J'aimerais bien le lire ! Dommage que tu trouves que l'auteur ait un peu exagerée :/

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