Editions : Grasset
Prix : 22 euros
Nombre de pages : 489
Synopsis :
"La première chose que je vis d'elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu'enserrait la bride d'une sandale bleue…"
Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme.
Dresde, 1945 : sous un déluge de bobos, une mère agonise en accouchant d'un petit garçon.
Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d'un monde finissant à l'énergie d'un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga.
Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment "le dernier des nôtres".
Mon avis :Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme.
Dresde, 1945 : sous un déluge de bobos, une mère agonise en accouchant d'un petit garçon.
Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d'un monde finissant à l'énergie d'un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga.
Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment "le dernier des nôtres".
Je remercie les éditions Grasset et Babelio grâce à qui j'ai reçu ce livre. C'était l'un des livres de la rentrée littéraire 2016 qui me tentait le plus et j'ai été ravie de le découvrir puisqu'il s'est révélé être une très bonne lecture.
Le Dernier des nôtres nous fait voyager d'un continent à l'autre et d'une époque à l'autre. Le livre s'ouvre à Manhattan, en 1969, alors que Werner, le personnage principal, tombe follement amoureux d'une femme dans un restaurant. Le chapitre après, nous nous retrouvons en Allemagne, à Saxe, en 1945. Alors que les bombes pleuvent sur la ville, Louisa se sait condamnée mais essaie d'accoucher avant de mourir. Bien que les chapitres soient alternés et que l'on suive donc les deux histoires en parallèle, les chapitres se passant à Manhattan sont plus longs et, peu à peu, prennent le pas sur le récit d'après-guerre. Ne vous attendez donc pas à une histoire purement sur la Seconde Guerre mondiale; l'Histoire sert principalement d'arrière-plan pour mieux développer les chapitres sur Werner. Personnellement, cela ne m'a pas dérangée car j'avoue avoir préféré l'histoire de Manhattan en 1969 car l'histoire d'amour naissante entre Werner et Rebecca m'a plus intéressée.
Par conséquent, ces derniers sont les personnages les plus mis en avant. Bien qu'ayant une tendance prononcée à l'infidélité, j'ai beaucoup aimé le personnage de Werner. Adopté très jeune par un couple aux revenus modestes, il a comme ambition de faire partie de l'élite new-yorkaise grâce à son entreprise créée avec son meilleur ami Marcus. J'ai d'ailleurs adoré Marcus, drôle, attachant et toujours prêt à soutenir son ami. Quant à Rebecca, j'ai eu beaucoup de peine avec elle : elle m'a plu au départ mais, plus les pages défilaient, plus j'ai eu de la peine à la comprendre (comme Werner en fait). Il y a aussi une belle palette de personnages secondaires, sur lesquels je ne vais pas revenir en détails, mais qui apportent tous leur pierre à l'édifice.
J'ai adoré naviguer entre les deux époques et les deux lieux. Même si certaines révélations sont assez prévisibles (heureusement, la plus évidente d'entre elles est révélée pratiquement dès le départ, j'avais peur que l'auteure en fasse un grand mystère), je me suis laissée entraînée par les personnages et la jolie plume d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre. Il y a toutes sortes de rebondissements et de surprises qui font en sorte qu'on ne s'ennuie pas. L'auteure aborde différents sujets comme l'amour interdit ou l'enfant adopté qui ne connaît rien de son passé qui, bien que souvent abordés, m'ont semblé bien développés. Certains passages (notamment vers le premier tiers du roman) sont un peu lents mais le rythme repart de plus belle, amenant à une fin dense et passionnante.
Le Dernier des nôtres nous fait voyager d'un continent à l'autre et d'une époque à l'autre. Le livre s'ouvre à Manhattan, en 1969, alors que Werner, le personnage principal, tombe follement amoureux d'une femme dans un restaurant. Le chapitre après, nous nous retrouvons en Allemagne, à Saxe, en 1945. Alors que les bombes pleuvent sur la ville, Louisa se sait condamnée mais essaie d'accoucher avant de mourir. Bien que les chapitres soient alternés et que l'on suive donc les deux histoires en parallèle, les chapitres se passant à Manhattan sont plus longs et, peu à peu, prennent le pas sur le récit d'après-guerre. Ne vous attendez donc pas à une histoire purement sur la Seconde Guerre mondiale; l'Histoire sert principalement d'arrière-plan pour mieux développer les chapitres sur Werner. Personnellement, cela ne m'a pas dérangée car j'avoue avoir préféré l'histoire de Manhattan en 1969 car l'histoire d'amour naissante entre Werner et Rebecca m'a plus intéressée.
Par conséquent, ces derniers sont les personnages les plus mis en avant. Bien qu'ayant une tendance prononcée à l'infidélité, j'ai beaucoup aimé le personnage de Werner. Adopté très jeune par un couple aux revenus modestes, il a comme ambition de faire partie de l'élite new-yorkaise grâce à son entreprise créée avec son meilleur ami Marcus. J'ai d'ailleurs adoré Marcus, drôle, attachant et toujours prêt à soutenir son ami. Quant à Rebecca, j'ai eu beaucoup de peine avec elle : elle m'a plu au départ mais, plus les pages défilaient, plus j'ai eu de la peine à la comprendre (comme Werner en fait). Il y a aussi une belle palette de personnages secondaires, sur lesquels je ne vais pas revenir en détails, mais qui apportent tous leur pierre à l'édifice.
J'ai adoré naviguer entre les deux époques et les deux lieux. Même si certaines révélations sont assez prévisibles (heureusement, la plus évidente d'entre elles est révélée pratiquement dès le départ, j'avais peur que l'auteure en fasse un grand mystère), je me suis laissée entraînée par les personnages et la jolie plume d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre. Il y a toutes sortes de rebondissements et de surprises qui font en sorte qu'on ne s'ennuie pas. L'auteure aborde différents sujets comme l'amour interdit ou l'enfant adopté qui ne connaît rien de son passé qui, bien que souvent abordés, m'ont semblé bien développés. Certains passages (notamment vers le premier tiers du roman) sont un peu lents mais le rythme repart de plus belle, amenant à une fin dense et passionnante.
En conclusion : Une très bonne lecture qui joue sur l'alternance de deux époques et qui fonctionne à merveille.
Ce roman a l'air vraiment bien ! Je me demande ce que cela peut donner. ^^
RépondreSupprimerTon nouveau fond est très joli aussi :)
J'ai vu des avis fort mitigés sur ce roman. J'hésite donc fortement à le lire ... De toute façon, c'est seulement si je le trouverais à la bibliothèque, vu son prix ;)
RépondreSupprimerOh tu me donnes très envie de le lire ! Je crois qu'il fonctionnerait très bien avec moi aussi !
RépondreSupprimerContente qu'il t'ait plu ! Tu as vu qu'il est en lice pour le Renaudot ? Je ne sais pas s'il a vraiment la carrure d'un tel prix... Je l'espère en tout cas !
RépondreSupprimerJ'ai souvent du mal avec les livres qui mettent en scène deux histoires en parallèle. Je trouve ça super frustrant de couper l'histoire... En tout cas, je ne connaissais pas ce roman, merci de la découverte!
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