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mardi 26 juin 2018

"A l'orée du verger" de Tracy Chevalier

Infos pratiques :

Maison d'édition : Folio
Traductrice : Anouk Neuhoff
Prix : 8.30 euros
Nombre de pages : 385

Synopsis :

En 1838, la famille Goodenough s'installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l'Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d'une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre ces cultivateurs de pommes. Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dan l'Ouest et sa soeur Martha n'a qu'un rêve : traverser l'Amérique pour lui confier un lourd secret.

Des coupe-gorge de New York au port grouillant de San Francisco, A l'orée du verger nous plonge dans l'histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres, de la culture des pommiers au commerce des arbres millénaires de Californie.

Mon avis :

Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir la plume de Tracy Chevalier et c'est désormais chose faite avec A l'orée du verger, qui nous plonge dans l'Amérique du 19ème siècle. On y suit la famille Goodenough, qui cultive des pommes en 1838. Le roman est découpé en plusieurs parties, faisant des allées et venues dans le temps et entre les personnages. Ainsi, si l'histoire commence en 1838, on passe ensuite directement à la période 1853-1856 où Robert, l'un des enfants Goodenough, est le protagoniste.
J'ai également apprécié les intermèdes épistolaires, qui sont courts mais permettent de mieux comprendre la relation entre Robert et sa soeur Martha. Cette structure m'a donc plu; elle donne du rythme au livre et, par des flash-backs, nous permet de mieux comprendre certains éléments du passé des personnages.

Il m'a cependant fallu un peu de temps avant de rentrer dans l'histoire. Au début, surtout, le langage vulgaire de Sadie, la mère, m'a dérangée. Je n'arrivais vraiment pas à l'apprécier, que ce soit elle ou son mari. Heureusement, comme je le mentionnais, c'est ensuite Robert qui devient le personnage principal et lui, au contraire, m'a plu. Ayant décidé de fuir sa famille, il vagabonde à droite et à gauche, change sans arrêt de lieu de travail tout en continuant de s'occuper de sa passion, les arbres, et ne s'attache à personne. Il est du genre solitaire, mais sa famille lui manque terriblement, ce qu'il transmet dans ses lettres. J'ai beaucoup aimé son évolution.

C'est au final un roman assez descriptif, où il ne se passe pas forcément grand chose mais où, personnellement, je ne me suis pas ennuyée (exceptés les premiers "chapitres", le temps que j'adhère à l'histoire). Le ton est souvent mélancolique et j'ai eu le coeur gros à de nombreuses reprises. C'est avant tout le récit de cette famille à la vie parfois trouble. Le récit aussi d'une époque : j'ai adoré les descriptions des Etats-Unis au 19ème siècle, imaginer les calèches, les lettres qui mettent des mois à arriver... 

En conclusion : Une bonne lecture, un récit familial qui nous emmène sur les routes des Etats-Unis au 19ème siècle.

Merci aux éditions Folio pour cet envoi.

2 commentaires:

  1. beaucoup de gens lisent ses livres mais je n'ai jamais tenté

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  2. Je ne connaissais pas du tout cette autrice, merci pour la découverte :) et le contexte de l'histoire a l'air sympa !

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